Pédo-épuration à Redon et Quimperlé

Alternative écologique pour l’habitation – Redon et Quimperlé

L’eau douce est une ressource précieuse. Son utilisation est parfois inadaptée ; ce qui entraîne souvent un gaspillage abusif. Plusieurs usages devraient trouver un cadre mieux défini à l’avenir :

la ré-utilisation des eaux faiblement polluées à des usages domestiques
l’irrigation par les eaux usées traitées
l’utilisation en circuit fermé, avec traitement et ré-utilisation intégrale des eaux usées…

La préservation de la ressource est un des moteurs des utilisateurs de toilettes sèches. Si la réglementation permet leurs utilisations, elle n’a pas adapté le traitement des eaux usées aux seules eaux ménagères. Certaines techniques rustiques et peu onéreuses permettent de traiter ces eaux. Attention cependant, ces techniques ne sont pas forcément reconnues par le législateur et obtiennent, par conséquent, très rarement des autorisations de la part du SPANC.

Alter EcoH souhaite diversifier au maximum les solutions de traitement de toutes les eaux usées ménagères par des alternatives rustiques et simples à mettre en oeuvre. La pédo-épuration est une technique que le bureau d’étude souhaite développer. Il s’agit d’une technique simple, développée dans plusieurs pays (Etats unis (ville de San Fransisco), Suède, Mali, Afrique du Sud, Australie… sous différentes formes. Nous proposons une solution hybride, située entre l’épandage et la phyto-épuration. La conception des systèmes proposés dépend essentiellement des capacités pédologiques et de la topographie du site. Alter EcoH propose la conception d’un système simple, souvent réalisable en auto-construction.

En savoir plus :

Projet d’habitation individuelle

Règlement à réception de la facture, transmise en même temps que l’étude.

450€

Habitat regroupé

Nous consulter

Les techniques dites ‘alternatives’ ne bénéficient pas forcément de documents techniques poussés, de règles de l’art éprouvées ou d’autorisations réglementaires. Il est important pour le maître d’ouvrage d’avoir conscience que les retours d’expériences sur ces filières restent assez limités. Il est aussi nécessaire de signaler que la volonté de ré-utilisation des eaux usées pré traitées ou traitées n’est pas forcément un axe de développement prioritaire et c’est bien dommage. Néanmoins, les évolutions sont possibles (l’autorisation, en France, des toilettes sèches grâce à la ténacité et à la rationalité de certains, en est un bon exemple) et les études sur le traitement des eaux ménagères commencent à émerger.